Aujourd’hui je vous partage le résultat d’un atelier d’écriture que j’ai réalisé pour améliorer mes compétences en storytelling. Cela va me permettre de m’améliorer dans l’écriture des textes pour la communication de mes clients mais aussi pour réaliser un de mes rêves : écrire des livres.
Consigne 1 : ecrire en mode descriptif
Shooter était un jeune chien meurtri par le sevrage précoce. D’origine belge, il a commencé sa vie dans un camion entassé avec d’autres chiens, avant d’arriver dans une animalerie de la région lyonnaise.
Il a des poils OR, un pelage doux, volatil en période de mue. Son allure est à la fois majestueuse et authentique, simple et sincère.
Ce bébé chien est très joueur, il aime rire et converser avec des petits bruits imbibés d’intonations claires et compréhensibles. Lorsqu’il veut sortir, il prend son collier dans la bouche et sa queue fouette tout sur son passage. Sa vitalité débordante nous procure tellement de joie. Son enthousiasme à nous retrouver l’anime sans faille. Il aime recevoir des caresses, en se mettant sur le dos les 4 pattes en l’air et faire des câlins avec son museau, ses douces pattes, son train arrière.
Consigne 2 : écrire en mode narratif
Et puis, d’un coup d’un seul, il vrille. Ses yeux se noircissent, il montre ses dents aiguisées, il prononce un son grave et menaçant, ses poils se dressent, tout son corps se contracte. Il est prêt à attaquer.
Ce jour-là, nous avions invité la marraine de notre fille avec sa famille à fêter les 3 ans de notre ainée. C’était un jour de décembre, froid et sec, ou tout le monde semblait excité par l’arrivée de la neige et l’événement du jour où cadeaux, bougies, gâteaux, festin, bons vins étaient de sortie.
Shooter semblait aussi enjoué que d’habitude, et toujours aussi joueur et heureux jusqu’à l’arrivée de nos amis. Cris, mouvements démesurés, excitation débordante, fond musical un peu fort, chaleur grimpante, la pression montait en lui sans qu’on s’en rende compte.
Ma meilleure amie, enceinte de son 2ème, pose sa main sur sa tête pour lui manifester de l’affection. Il attrape violemment sa main et lui arrache un doigt.
Les cris joyeux et festifs se transforment en cris d’horreur, de peur et de colère. La tension extrême assombrit la pièce. Les premiers gestes permettent d’isoler les enfants et d’enfermer notre chien, tremblant et recroquevillé sur lui-même, accablé par la honte et la culpabilité. Tandis que les premiers soins sont réalisés, les pompiers arrivent pour la secourir.
Le diagnostic médical du vétérinaire est posé : « votre chien est schizophrène ». Les yeux remplis de larmes, nous rentrons à la maison dans un silence accablant.
Alors, quel est l’intérêt de se former ?
C’était une expérience incroyable qui m’a permis d’apprendre de nouvelles techniques d’écriture mais aussi de me mettre en confiance sur ma capacité à décrire une situation et à faire passer des émotions.
Se former est une première étape. Elle sera d’autant plus bénéfique lorsque je vais mettre en pratique régulièrement ce que la formation m’a appris. C’est d’ailleurs à cela qu’on peut mesurer le succès d’une formation, c’est ce que l’on en fait après ! L’acte de se former est le premier pas. Le meilleur reste à venir dans la mise en place d’un objectif précis et du plan d’action pour l’atteindre…
Qu’en dites vous ? faites moi des commentaires, dites moi ce que vous en pensez, partagez vos suggestions… Je suis preneuse. Merci.